LYDIA LUNCH & BETH B
BLACK BOX
de Beth B. ET Scott B.
États-Unis/1980/couleur/20’/vostf/vidéo
avec Bob Mason, Lydia Lunch, Kristof, Kiki Smith
musique : Scott B.
 
The Black Box (1978) exposait les tribulations d’un minet blond cueilli au saut du lit de sa petite amie par un gang de terroristes d’obédience inconnue. Après avoir été battu, insulté et pendu la tête en bas par la puissante et glapissante Lydia Lunch , il était soumis à la torture de la « boîte noire », telles que la décrivent les dossiers d’Amnesty International : une cellule où l’on expose la victime à des stimuli sensoriels (lumière, température, son) violemment opposés. Par un jeu de caméra subjective, le public prenait la place du blondin « dans la boîte » et subissait dans le noir un crescendo exacerbé de rock électronique et de lumière violente.
(Bérénice Reynaud, Cahiers du cinéma n°340, octobre 1982
 
THE OFFENDERS
de Beth B. ET Scott B.
États-Unis/1978/couleur/1h40/vostf/vidéo
avec Adele Bertei, Lydia Lunch, Scott B., John Lurie
musique : Beth B., Scott B., Adele Bertei, Lydia Lunch, John Lurie
 
« Une satire sauvage sur les distorsions de la société
Beth B. et Scott B.
 
The Offenders (« les contrevenants », 1979) a plutôt la structure d’un « soap-opera » : multiplicité des personnages, intrigues entremêlées, émotions violentes, complexité de l’action et simplicité des motifs. Les trois héros en sont Adele Bertei, son père Bill Rice, et son kidnapper John Lurie ; elle parvient à lui échapper, le traque avec sa bande de « radical lesbians »
[…] Sur le plan stylistique, les « B.-movies » se distinguent par un refus du réalisme, refus qui a une origine double. Brecht pour Scott ; le manque de « crédibilité » du réalisme pour Beth qui préfère « suggérer des émotions comme si elles venaient de l’intérieur ». Elle n’emploie pas une seule fois le mot expressionnisme (en parlant de l’expressionnisme allemand qu’ils adorent, les B. disent simplement « le cinéma allemand en noir et blanc »…). Sur le plan thématique, leurs films se veulent un questionnement des structures de pouvoir
(Bérénice Reynaud, Cahiers du cinéma n°340, octobre 1982
 
Samedi 9 février 22h00
séance suivie d’une rencontre avec Lydia Lunch, animée par Stéphanie Heuze

 
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The offenders Beth & Scott B
Affiche de festival annonçant, entre autres, la projection de The Offenders, 1979. On y reconnait Lydia Lunch (Teenage Jesus), Suicide, James Chance, Invaders...  
 
 
 
 

 

 
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