FIN AOÛT A L’HÔTEL OZONE DE JAN SCHMIDT
Avec Beta Ponicanová, Ondrej Jariabek, Jana Novaková, Magda Seidlerová. République socialiste tchécoslovaque, 1966, 77 min.
 
En DVD zone 2 chez Malavida avec des sous-titres français et en supplément une rareté: Josef Kilián, court-métrage de Jan Schmidt et Pavel Jurácek (1964, 38 mn) (sortie 2022)
 
Hotel Ozone
 
Fracas d’un compte à rebours de fin du monde. Parmi les neuf survivantes d’une catastrophe nucléaire, seule l’une d’entre elles est suffisamment âgée pour avoir connu l’ancien monde. Elles arpentent des terres complètement dépeuplées, se nourrissant de boîtes de conserves et cherchant des hommes pour se reproduire. Elles découvrent un hôtel délabré ou survit un vieil homme avec un phonographe…
 
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Film postapocalyptique unique en son genre, Fin août à l’hôtel Ozone est le premier long métrage de Jan Schmidt, en collaboraion avec le scénariste et réalisateur Pavel Juracek (Un cas pour un bourreau débutant , 1970).
Produit par l'armée tchèque pour "sensibiliser" les occidentaux au risque nucléaire, il fut tourné à Doupov, ville des Sudètes tombée en ruine après la Seconde Guerre mondiale.
Sa scène d’ouverture magistrale, la finesse du montage, les inserts bressonniens, un noir et blanc magnifique en font un film d’une saisissante beauté plastique. La musique, les rares dialogues et les silences renforcent d’autant plus la force des images. Entre moments de grâce et de dureté, Fin août à l'hôtel Ozone est un film mythique, mystérieux, captivant, qui s'inscrit de plein pied dans la "Jeune vague du cinéma tchèque" qui, sous l'influence du cinéma soviétique, a produit dans les années 60 nombre d'oeuvres remarquables, souvent primées à l'international. Parmi les cinéastes connus à l'ouest, Miloš Forman, Věra Chytilová, Jiří Menzel, Jan Němec, Jaromil Jireš, Juraj Herz...
 
Hotel Ozone
 
Edités par Malavida, en rayon à Hors-circuits, nous retiendrons de cette période faste: Valérie au pays des merveilles de Jaromil Jireš (1969), Les Petites Marguerites de Věra Chytilová (1966), Trains étroitement surveillés (1966) et Alouettes, le fil à la patte de Jiří Menzel (1969), L'Incinérateur de cadavres, farce macabre teintée de surréalisme sur le nazisme de Juraj Herz (1968)
 

 
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(métro Parmentier ou Oberkampf)
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