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Hors-circuits et les éditions Choses Vues vous invitent à une rencontre autour du DVD Pierre Clémenti Cinéaste, compilation inédite de films réalisés entre 1967 et 1988 par l'acteur fétiche des années 60, Pierre Clémenti jeudi 4 janvier 2007 de 19h à 20h30 Hors-Circuits vidéoclub-librairie 4 rue de Nemours 75011 Paris (m° Oberkampf/Parmentier)
A noter: Kalfon parlera des films de Pierre Clémenti sur Radio Nova vendredi 22 décembre de 17 à 19 heures.
Au moment où il tourne Belle de jour de Luis Buñuel et Benjamin de Michel Deville qui vont lui assurer un grand succès public, Pierre Clémenti achète une caméra 16mm et commence un journal filmé dans lequel il puisera la matière première de ses films. A l’instar des cinéastes underground nord-américains dont, dans un premier temps, les influences sur son travail sont manifestes, Pierre Clémenti revendique une liberté de création totale dégagée des codes narratifs, représentatifs et financiers qui régissent l’industrie du cinéma d’alors. Il apprend le maniement de la caméra, filme la fine fleur de l’underground parisien : ses amis acteurs, musiciens, cinéastes et peintres. Rapidement, il crée une oeuvre personnelle flamboyante sans équivalent à l'époque en France, véritable manifeste de l’underground français. Ses deux premiers films, Carte de vœux et Livret de famille (dont la réunion produira ultérieurement Visa de censure n°X) sont diffusés par la galerie Givaudan. Entre 1967 et 1970, il accumule un matériau filmique très important. Tout au long de son œuvre, dont la production court sur une vingtaine d’années, Pierre Clémenti reviendra sur ces images premières, dont il montera des parties dans chacun de ses films. Pour pouvoir mener ce travail en toute indépendance, il financera ses œuvres sur ses propres cachets, tout en s’assurant la participation amicale d’amis musiciens ou d’acteurs tel Jean-Pierre Kalfon. Proches du cinéaste, Marie-Laure de Noailles et Gala Dali soutiendront par à-coups ses projets. Bien qu'absents des circuits commerciaux traditionnels, les films de Pierre Clémenti sont régulièrement (et de plus en plus) présentés par des institutions et musées du monde entier lors de manifestations consacrées au cinéma.
« La figure de Pierre Clémenti réalisateur est indissociable de la figure mythologique de Pierre Clémenti, de la manière dont il a irradié le cinéma français. (…) Pierre Clémenti est la mythologie la plus rock qu’ait produite la France, pas seulement le cinéma français, mais la France dans son ensemble. Le rock français n’a jamais produit l’équivalent de ce que pourrait être un Lou Reed ou un David Bowie ici. Pierre Clémenti est une sorte de Lou Reed français que le rock français n’a pas su produire. Il a fallu que ce soit le cinéma d’art et essai qui en invente l’équivalent… » Jean-Marc Lalanne, émission « Minuit dix », France-Culture, 12-2006
Le DVD DVD 1 Visa de censure n°X (1967-75) 43' New Old (1978) 63' Bonus : La révolution... (1968) 23' Filmographie - Biographie DVD 2 A l'ombre de la canaille bleue (1978-85) 84' Soleil (1988) 16' Digipack 3 volets / 2 DVD - PAL - toutes zones couleur / mono Version originale : française Sous-titres : anglais & français Durée totale : 3H45 Prix : 35 euros LES FILMS (1967-1988)
Visa de censure n°X (1967 - sonorisation 1975) 43'. Film expérimental “flamboyant” (Livret de famille et Carte de voeux). Expérimentations tous azimuts, flot lyrique d'images psychédéliques, traversées hallucinées de terres psychotropes, famille d'amis (Jean-Pierre Kalfon, Yves Beneyton, Valérie Lagrange...) partageant le même voyage. Interprétation : Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Margareth Clémenti, Yves Beneyton, Patricia Girard, James Brown, Johnny Hallyday... Musique : Delired Cameleon, Valérie Lagrange (chanson générique) Pierre Clémenti à propos de Visa de censure n°X : « Rencontre de l’image et des pulsions psychédéliques colorées de cette époque acidulée… Désir de retrouver le chant des origines, images qui s’inscrivent jusqu’à nous comme un double et qui nous font signe. A tâtons, à tatoum… dans la chambre noire aux idées multinationales, je frémie et je balbutie. Cinéma du dedans et du dehors, du derrière et du dedans… Face au miroir magique aux multiples visions, je retrouve le fil de ma mémoire et entrouvre en un instant l’album de famille, de naissance et de mort. Devant ce déferlement d’impressions multicolores, dessins animés, réanimés par la passion et l’amour de l’homme à la valise en carton, j’agitais mes énormes ciseaux et taillais et retaillais tel un sculpteur inspiré devant sa première œuvre. Cascades d’images émergées du creuset de l’âge, l’instant où tout chavire, salle de montage de bateau ivre… Nouveaux signes inscrits à même la chair de la pellicule. La jeunesse de ce film (1967) fut les émotions, les événements, les réflexions, le déroulement du temps… Pour le montage, une sélection de scènes sur plusieurs années, comme le vieux vin, fragmentée de nouvelles inventions, de découvertes, de rythmes nouveaux donna à ce premier film toute l’innocence et la joie de redécouvrir intact le mystère du cinématographe. » La révolution... (1968) 23'. Film muet. Mi journal filmé, mi ciné-tract sur les événements de mai 1968. Pierre Clémenti vit à Rome pendant le tournage du film Partner de Bertolucci quand éclate mai 68. L'acteur rentre à Paris, participe aux événements et réalise ce film oublié dans une cave pendant plus de 35 ans. Un document extrêmement rare. Interprétation : Margareth et Balthazar Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Yves Beneyton, Pierre Clémenti...
New Old (1978) 63'. Film essai sur ses activités d'acteur et sa vie. Nombreux extraits de films et d'oeuvres auxquels l'acteur a participé. Visite à la Factory de Warhol... Interprétation : Pierre Clémenti, Viva, Klaus Kinski, Les Ballets du XXème siècle (Maurice Béjart)... Pierre Clémenti à propos de New Old : « Chronique de cette fin de siècle… Témoignage de ma vie, forme de journal sur mes activités d’acteur avant et après 1973. Documents sur la création, le quotidien, suite d‘ébauches et de croquis chaotiques qui allaient donner naissance avec le temps à ma première fiction : A l’ombre de la canaille bleue. Mes activités d’acteur me permirent de m’acheter une caméra Beaulieu 16 mm et de commencer cette aventure vivante : FILMER… C’est ainsi que dans New Old je faisais pour la première fois intervenir l’écriture sous forme de confession et de journal intime. Balbutiements, fulgurances, illuminations, intimité révélée qui entrouvre la fente radieuse de la conscience, long serpent multicolore, ruban se frayant un passage à l’appel des signes. Le feu excise le point de non-retour. Les ailes me sont poussées pour m’envoler, te chercher, te prendre… Comme les premières projections de Visa de censure, New Old fut présenté plusieurs fois en public accompagné par différents groupes de musique, chaque groupe choisissant la partie qu’il préférait. Toutes ces musiques d’horizons différents donnaient une dimension exacte et un dépassement à ces projections vivantes… que le public secrètement attendait… cinématographiquement. »
A l'ombre de la canaille bleue (ou : Hassan, le bougnoule sexuel) (1978-85) 84'. Fiction. Histoire âpre et glacée d'une descente aux enfers. Récit de l'errance damnée d'un tueur échappant au contrôle d'une police parallèle, jusqu'au moment où le récit bascule. Un film inclassable tourné dans un Paris nocturne et populaire. Interprétation : Achmi Gahcem, Jean-Pierre Kalfon, Simon Reggiani, Nadine Hermand, Pierre Clémenti... Musique : Gilbert Artman Pierre Clémenti à propos de A l’ombre de la canaille bleue : « Ayant réussi à maîtriser la technique et découvert toutes les subtilités de cette caméra géniale, je me lançais caméra à la main dans ma première fiction politique : A l’ombre de la canaille bleue, adaptant une nouvelle d’un ami poète tunisien Achmi Gahcem qui correspondait parfaitement au monde dans lequel nous vivions et qui fut mon acteur pour ce film. Un peu plus d’un an pour le tournage, un peu plus pour le montage… Quant à la sonorisation et le mixage tant d’années ont passées. Film achevé, inachevé, suspendu dans l’air du temps, frappé au cœur par l’image réelle de la transfiguration. La première projection eut lieu à Beaubourg. Le film fut montré avec une vingtaine de musiciens. Y participaient également des acteurs du film en un vaste happening pour sa sonorisation en direct. L’effet du direct dépassa mes espérances. Le public se fondit en une rumeur et un chant si puissants, émotionnellement et vocalement, que la sécurité jugea qu’il y avait danger et arrêta la projection. Le public prit parti mais ne partit pas… Et c’est dans la fièvre d’un certain samedi soir que l’on pu continuer heureux la projection… Ce film commencé en 1978 fut terminé en 1985. Il fut montré un bon nombre de fois en live concerts et, dès qu’il fut sonorisé, passa de nombreuses années dans sa boîte en fer blanc… Il retrouve à nouveau sa liberté en cette fin et début de siècle.» Soleil (1988) 16'. Essai autobiographique. Monologue de Pierre Clémenti dans lequel il évoque son passé, sa détention dans les prisons italiennes, l'injustice dont il a été victime. Avec : Pierre Clémenti, Marie-Laure de Noailles, Rose Clémenti... Musique : John Livengood Pierre Clémenti à propos de Soleil : « Chant d’amour, chant de mort… Graffiti sur la chaux vive du Cœur… Soleil est né d’un spectacle théâtral… Il accompagna la mémoire visuelle d’un moribond qui durant trois jours de veillée funéraire revoit certains épisodes de sa vie. Après avoir joué plusieurs fois avec succès Chronique d’une mort retardée, j’ai trouvé dommage qu’une fois les représentations terminées ce film se retrouve à nouveau sans voix dans la corbeille à papier du magasin des accessoires. J’ai donc écrit un texte et demandé à mon ami John Livengood de me composer une musique, ce qui fut fait. Ce dernier film est celui que je préfère… peut-être le plus abouti… J’ai laissé ma plume au vestiaire le jour où les mots se sont envolés, le jour où les mots ont perdu leur sens. Dès lors pour certains l’image l’a remplacée. J’ai toujours aimé avec passion le montage que ce soit sur mon Frigidaire ou dans la petite salle de montage que le musée d’Art Moderne de Beaubourg avait mise à ma disposition. Quant à l’enregistrement des groupes de musique ainsi que lors du mixage, j’ai toujours eu la sensation que nous étions vraiment au cœur de la création.
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PIERRE CLÉMENTI Né en 1942, Pierre Clémenti a pris part, en 38 ans de carrière, à plus de cent films, devant ou derrière la caméra. Après un séjour en centre de redressement, l’adolescent se fait poète, écrit et enregistre pour la radio, avant de découvrir le jeu d’acteur qui lui permet, en impliquant tout le corps, d’aller au-delà des mots. Il fait ses premiers pas sur scène au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault puis rejoint la troupe de Marc'O. Principalement connu pour son talent d'acteur de cinéma, il a été dirigé par de prestigieux réalisateurs français - Michel Deville, Philippe Garrel, Jacques Rivette... - et étrangers - Bernardo Bertolucci, Pier Paolo Pasolini, Luis Buñuel, Luchino Visconti, Glauber Rocha... - réputés pour leur engagement ou leur style très personnel. Il a joué aux côtés d'acteurs de renom tels que Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Alain Delon, Klaus Kinski, Bulle Ogier... Cinéaste, il a réalisé cinq films entre 1967 et 1988. Artiste véritable, l'acteur refusa une carrière commerciale et une gloire facile auxquelles son physique de jeune premier le destinait. Il suscita l'admiration par ses choix audacieux et son jeu intense, et restera comme une des figures majeures du cinéma moderne des années 1960-70. Auteur d'un livre (Quelques messages personnels), véritable réquisitoire contre la justice et les conditions d'emprisonnement, il décède à l'âge de 57 ans d'un cancer. Certains artistes résument à eux seuls toute la modernité du cinéma, ayant su épouser les trajectoires les plus radicales, souvent au prix de leur popularité. Pierre Clémenti était de ceux-là.
Filmographie (date de sortie) 1961 Le Chien de pique, Yves Allégret Adorable menteuse, Michel Deville 1963 Le Guépard (Il gattopardo), Luchino Visconti 1964 Cent briques et des tuiles, Pierre Grimblat 1965 Les îles enchantées (As ilhas encantadas), Carlos Vilardebó 1966 Brigade anti-gangs, Bernard Borderie 1967 Un homme de trop, Costa Gavras Le désordre à vingt ans, de Jacques Baratier (doc.) Belle de jour, Luis Buñuel Lamiel, Jean Aurel Pop’game, Francis Leroy Homéo, Etienne O’Leary (C.M) 1968 Benjamin ou les mémoires d’un puceau, Michel Deville Les idoles, Marc’O Partner, Bernardo Bertolucci Scusi, fiaccamo l’amore, Vittorio Caprioli Chromo sud, Etienne O’Leary (C.M) La révolution... Pierre Clémenti (C.M) 1969 La voie lactée, Luis Buñuel La roue de cendres (Wheel of Ashes), Peter Emmanuel Goldman Antenna, Adriaan Ditvoorst (C.M) Porno, Olivier Mosset (C.M) 1970 Porcherie (Porcile), Pier Paolo Pasolini Le lit de la vierge, Philippe Garrel La san giornata di gloria, Edoardo Bruno La leçon des choses, Yann Lagrange Têtes coupées (Cabezas cortadas), Glauber Rocha Le conformiste (il conformista), Bernardo Bertolucci Les cannibales (I cannibali), Liliana Cavani Nini tirebouchon (Nina tirabuscio), Marcello Fondato Nécropolis, Franco Brocani Renaissance, Yann Lagrange (C.M) 1971 La pacifista, Miklós Jancsó La victime désignée (La vittima designata), Maurizio Lucidi La famille, Yvan Lagrange Jupiter, Jean-Pierre Prévost 1972 La cicatrice intérieure, Philippe Garrel Crushproove, François Demesnil 1974 L’ironie du sort, Edouard Molinaro Sweet movie, Dusan Makavejev Le loup des steppes, Fred Haines Jennifer, Pierre Bertrand-Jaume (C.M) 1975 Visa de censure n° X, Pierre Clémenti (M.M) Le fils d’Amr est mort, Jean Jacques Audrien 1976 L’affiche rouge, Franck Cassenti Le berceau de christal, Philippe Garrel 1977 Les apprentis sorciers, Edgardo Cozarinsky Le manque, Robert Dianoux (C.M), voix off L’autoportrait d’un schizophrène, Eric Duvivier (C.M) 1978 Zoo Zéro, Alain Fleischer La chanson de Roland, Franck Cassenti Plages sans suites, Jean-Marc Turine Piccole Labbra, Mimmo Cattarinich 1979 La vraie histoire de Gérard Lechômeur, Joaquin Lledo New old ou chroniques du temps présent, Pierre Clémenti 1980 La brune et moi, Philippe Puicouyoul Cauchemar, Noël Simsolo Stridura, Ange Leccia (C.M) 1981 Quartet, James Ivory L’amour des femmes, Michel Soutter Chassé-croisé, Arielle Dombasle Le Pont du Nord, Jacques Rivette Paris s’en va, Jacques Rivette (C.M) 1982 Surexposé (Exposed), James Toback 1984 Canicule, Yves Boisset Clash, Raphaël Delpard Le rapt, Pierre Koralnik 1985 44 ou les récits de la nuit, Moumen Smihi 1987 A l’ombre de la canaille bleue, Pierre Clémenti Un bambino di nome Gésu, Franco Rossi 1988 Soleil, Pierre Clémenti (C.M) Dieu rebelle (Hard to be a god), Peter Fleischmann 1989 Ange, Thierry Cervoni (C.M) Céleste, Laurent Tuel (C.M) 1990 L’autrichienne, Pierre Granier-Deferre 1991 La fosse commune, Alain Raoust (C.M) 1993 Attendre le navire, Alain Raoust KL transit, Stellios Pavlidès 1994 Enas ipoptos politi (Présumé suspect), Stellios Pavlidès 1996 Massacres, Jean-Claude Roy 1997 Le bassin de J. W., João César Monteiro Le Nègre, François Lévy-Kuentz (C.M) 1998 Marrakech Express, Gillies MacKinnon Mémoire de pierre, Emmanuelle Démoris (doc.), voix off Téléfilms & séries 1961 Flore et Blanche Flore 1963 Les cinq dernières minutes (épisode : une affaire de famille) 1963 La machine infernale 1966 Les compagnons de Jéhu (série), Michel Drach 1978 Le tumulte d'Amboise 1979 Madame Sourdis, Caroline Huppert 1980 La chute de la maison Usher, Alexandre Astruc 1981 L’homme de la nuit (série), Juan Buñuel Les enquêtes du commissaire Maigret (épisode : confiance de Maigret) 1982 Il faut marier Julie, Marc Marino Deuil en 24 heures (4ème et dernier épisode) 1983 La séparation des races, Pierre Koralnik Le docteur Lerne, Jean-Daniel Verhaeghe El Greco ou les métaphores du divin La marquise de Ganges 1985 Les aventures du jeune Patrick Pacard (série) Une femme innocente, Pierre Boutron Le chant de Noël, Pierre Boutron 1989 Manon Roland, Edouard Molinaro Une femme tranquille, Joyce Buñuel 1993 Un taxi la nuit (Vingt-quatre heures pour survivre : 2) 1996 Le goût des fraises, Franck Cassenti Théâtre 1963 Il faut passer par-dessus les nuages de François Billetdoux, Jean-Louis Barrault 1963 Le printemps, Marc’O 1964 Les play-girls, Marc’O 1965 Les bargasses, Marc’O 1966 Les Idoles, Marc’O 1973 Le creux de la vague, Marc’O 1974 Isabella Morra de Pieyre de Mandriagues, Jean-Louis Barrault 1975 Le triangle frappe encore, Marc’O 1981 La tour de la Défense de Copi, Confortès 1986 Une heure avec… Soleil de Henri Mitton, Jean-Pierre Granval 1987 Richard III de Shakespeare, Francis Huster 1989 Marat Sade de Peter Weiss, Gérard Gelas 1992 Chroniques d’une mort retardée, Pierre Clémenti Danse 1977 Héliogabale (d’après Artaud), Les ballets du XXème siècle, Maurice Béjart Radio 1958 Les Enfants de la misère de Pierre Clémenti (direction André Almuro) 1959 Le Deuxième Monde de Pierre Clémenti (direction André Almuro) 1970-80-90 Pièces radiophoniques et textes lus pour Radio-France
A lire: de Pierre Clémenti: Quelques messages personnels (folio Gallimard) et de Jeanne Hoffstetter, Pierre Clémenti (Denoël)
Une rencontre organisée par l'association ZU.
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